Antilles

La préfecture de la Martinique est aussi un port important, notamment pour l'exportation des bananes, et doit son nom au fort St-Louis construit au XVIIème siècle pour protéger la ville (ci-dessous, au second plan).

Fort-de-France présente de nombreux points d'intérêt parmi lesquels :

• La cathédrale Saint-Louis, dont les vitraux retracent la vie du Saint dont elle porte le nom, et qui est aussi le saint patron de la ville.

  

• Le palais de justice et la statue de Victor Schoelcher qui lui fait face.

  

  Victor Schoelcher, député de la Martinique et Guadeloupe au XIXème siècle, a été l'artisant du traité de l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises (traité entré en vigueur en 1848).
  Il est très apprécié en Martinique où son nom a été donné à des rues et bâtiments dont la bibliothèque Schoelcher de Fort-de-France.

• La bibliothèque Schoelcher est un hommage au politicien pour le don de ses 10 000 livres. Elle est considérée par beaucoup comme le plus beau monument de la ville.

• La place de la Savane qui est située au coeur de Fort-de-France et surprend le métropolitain par ses nombreux palmiers en pleine ville...

  

• Le grand marché créole. Incontournable, il est situé dans une halle couverte. On y trouve bananes, épices, gousses de vanille, confitures, rhum, bois bandé, poupées créoles (en feuilles de bananier séchées), madras... et restaurants.

  

  C'est l'occasion aussi de croiser des vendeuses en costume traditionnel. Mais, photos interdites sans leur permission...

  Les madras sont les coiffes traditionnelles en tissu dont la particularité est de refléter la situation familiale. Une coiffe qui se termine par un noeud à une pointe indique que la personne est célibataire; une coiffe qui se termine par un noeud à deux pointes indique que la personne a un petit ami; et une coiffe dont le noeud ferme trois pointes indique que la personne est mariée. Plutôt pratique...

• Les musées dont le musée archéologique et préhistorique de la Martinique.

Au nord de Fort-de-France, le jardin de Balata est selon moi l'un des plus jolis parcs botaniques (sinon, le plus joli) de la Martinique/Guadeloupe.

On entre dans une maison créole avant d'accéder au superbe jardin composé de nombreuses plantes et arbres tropicaux. Ici, le dépaysement est garanti !

Ci-dessous, l'allée principale,

L'un des nombreux autres paysages,

Voici des champs d'alpinias rouges...

...et jaunes,

Suivies d'une héliconia,

et on croise encore bien d'autres fleurs des antilles dont des anthuriums, roses de porcelaine, balisiers et bien d'autres...

Au détour d'une allée, chance ! Une chenille, et quelle chenille : de la grosseur d'un doigt de la main et aux couleurs éclatantes ! La tête est en haut sur la photo.

Lors des visites, on croisera forcément de nombreuses bananeraies et l'un ou plusieurs de ces arbres :

• Le palmier et des rameaux de palmier,

  

  

• Le grand fromager, dont le fruit est le kapok,

  

• Le papayer dont le fruit est la papaye,

  

• L'arbre du voyageur,

  

• et aussi le cacaoyer et ses cabosses, l'arbre à pain, le bananier, le vanillier, les plants de café...

Cette partie est détaillée dans la page Guadeloupe (voir § "les parcs" et § "la faune et l'aquarium".
(sans parler de la chenille croisée dans le jardin de Balata !... )

En surplombant la baie de Saint-Pierre, on a une vue panoramique sur la montagne Pelée.

Pas de chance, celle-ci est souvent cachée par les nuages (il paraît même sur plus de 300 jours par an...). Ci-dessous, on en distingue une partie (le haut a disparu sous les épais nuages) et on aperçoit la ville de Saint-Pierre à ses pieds, le long de l'Océan.

Saint-Pierre était l'ancienne préfecture de l'île jusqu'à l'éruption volcanique de 1902 qui ravagea totalement la ville et ne laissa que deux survivants dont un prisonnier, Cyparis, sauvé par les murs de sa prison. Aujourd'hui, la ville reconstruite compte plus de 5000 habitants.

Il s'agit de pitons rocheux caractéristiques au centre de l'île.

• Visites d'une distillerie.

• La presqu'île de la caravelle.

• La pointe du diamant et le rocher du diamant conquis par les Britanniques de 1804 à 1805. Décidément, les Britanniques apprécient les rochers, car ils avaiant déjà celui de Gibraltar, au sud de l'Espagne !...

• Le bâtiment original du Torgileo à Bellefontaine, construit pour ressembler à la proue d'un navire.