Malte

Les remparts de La Valette, associés à ses forts, en font l'une des plus grandes villes fortifiées du monde.

La ville et les remparts ont été entièrement repensés par le grand maître de l'ordre de Malte, Jean Parisot de La Valette.

La cathédrale du XVè siècle n'a rien d'extraordinaire vue de l'extérieur, mais son intérieur baroque est riche de dorures, marbres et fresques. On appelle co-cathédrale une éventuelle deuxième cathédrale d'un diocèse.

Au sol, on marche sur des pierres tombales en marbre d'évêques et chevaliers de Malte. Chaque illustration est unique et pouvait être choisie par son "propriétaire" avant sa mort.

Dans un petit musée, on peut découvrir des peintures du Caravage dont "la décapitation de Saint-Jean". D'ailleurs la cathédrale est dédiée à Saint-Jean-Baptiste : en effet, dès l'origine, l'ordre de Malte s'était donné Saint-Jean-Baptiste pour saint patron.

Il a été construit en 1571 et était la résidence des grands maîtres de l'Ordre de Malte jusqu'en 1798. La façade est austère... Mais dans les appartements, le couloir bordé d'armures produit son effet. D'autant que le sol, en marbre, est décoré de mosaïques. Le plafond est peint en trompe-l'oeil et on peut voir des peintures représentant des paysages de l'île.

Toute sorte d'armures utilisées par les chevaliers ou leurs adversaires sont exposées dans l'armurerie.

Le palais abrite maintenant la chambre des députés et le bureau du président de la République.

Outre la co-cathédrale Saint-Jean, on trouve plusieurs autres églises dont :

- l'église baroque Saint-Paul le naufragé (St. Paul shipwrecked) dédiée à l'arrivée de Saint-Paul dans l'archipel (cf page Mdina et Rabat). Une relique est présente dans l'église (ossement du poignet droit).

- le dôme de l'église Carmélite et la flèche de la cathédrale anglicane Saint-Paul sont des points de repère incontournables.

Ci-dessous, l'intérieur baroque de l'église Carmélite et un message de rappel sur sa porte d'entrée.

"Sept jours sans prière affaiblissent"

- diverses églises avec un dôme rouge caractéristique.

On entre à La Valette en franchissant une grande porte puis il faut trouver une place pour se garer (pas facile et payant) afin de poursuivre la visite à pied. La ville est construite en quadrillage mais les rues sont en dénivelé... Les habitations, en grès jaune, sont flanquées d'encorbellements.

La plupart des coins de rue possèdent une statue de Saint.

La rue de la République est l'artère principale de la ville, bordée de magasins, et elle grouille de monde. Elle permet de se rendre à la co-cathédrale, au palais des grands maîtres et au fort Saint-Elme. Juste avant d'entrer dans la rue, on passe devant une grande place où se tient le marché en matinée.

Ci-dessous, un playmobil géant devant la devanture d'un magasin. Il est possible de visiter une usine Playmobil au sud de l'île à Ħal-Far.

A voir encore, le monument de l'indépendance qui célèbre "l'affranchissement" d'avec le Royaume-Uni en 1964.

Ici, auberge signifie foyer d'une unité de l'Ordre de Malte (l'Ordre était alors composé en huit "langues", chacune dirigée par un bailli : Provence, Auvergne, France, Aragon, Castille-Léon-Portugal, Italie, Angleterre, Allemagne). A noter : sa façade baroque et les canons de chaque côté de la porte d'entrée.

• The "bell". En face d'un petit jardin, on aperçoit une rotonde enfermant une cloche. C'est en fait un mémorial aux morts de la seconde guerre mondiale pendant laquelle Malte a été assiégée et bombardée en vain par les Allemands de 1940 à 1943. La cloche sonne tous les jours à 12h.

  

• Les cabines téléphoniques rouges sont un héritage de l'influence britannique, tout comme les bus jaunes Leyland. Je me demande pour combien de temps encore ces bus qui participent au charme de la ville continueront de rouler...

  

• Les karrozins sont des petites calèches utilisées pour promener les touristes.

  

• "Malta experience" est un très bon documentaire audio-visuel sur l'histoire de l'archipel.

• Une croisière dans les ports de Marsamxett et Grand Harbour permet d'admirer tous les remparts défensifs.

• La sacra infermeria est un ancien hôpital de l'ordre de Malte [pas vu]

• Musées : musée national de la guerre (au fort St-Elme), musée d'archéologie, musée des beaux-arts [pas vus]

• Theatre manoel [pas vu]

• Plusieurs spectacles dont "In guardia" (son et lumière au fort Saint-Elme, tous les 15 jours : renseignements à l'office de tourisme) et "Knights of Malta 1565" ("Chevaliers de Malte"), toutes les semaines, qui mêle ballet et spectacle historique : c'est l'occasion de passer un moment agréable en soirée.

  

Si proches à vol d'oiseau et pourtant si éloignées lorsqu'il faut s'y rendre en voiture ou à pied, les trois cités sont trois villes historiques qui font face à La Valette sur les rives du Grand Harbour : Senglea, Vittoriosa (anciennement Birgu) et Cospicua. Elles occupent deux péninsules. On peut se balader sur les remparts, visiter les églises, le musée maritime et le palais de l'inquisition à Vittoriosa. Ci-dessous, vue sur le fort Saint Ange (San-Angelo), à la pointe de Vittoriosa. C'est de ce fort que s'est organisée la résistance à la flotte ottomane lors du grand siège de 1565.

A Senglea, une échauguette ne passe pas inaperçue avec la sculpture d'un oeil et d'une oreille pour symboliser la vigilance des habitants.